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My latest collages (sept./12) are seized by some sort of frenzy since my visit to the exhibition of German “degenerate” art (see my previous post). What struck me in these works is the turmoil and freedom vis-à-vis forms. I realize that I was given a significant boost. I did not say to myself: And now you're going to do Expressionism. No, it's still underground springs that feed my creation. It is also a shift towards more"political" or critical works, especially through black humor. Yet I know that it is useless, that human folly is a permanent fact, but it helps. The collages are a comment; moralizing does not interest me, because I do not know if I'm right or not in what I believe. Anyway, I am mainly interested in how to shape what appears in front of me and surprises me by its connotations. And when I see the "likes" on Facebook, I am wondering about the choices of those who click. What do they see? What do they understand? What motivates them to click? I cannot get rid of a slight melancholy at the thought of it. The creator is and remains a loner, despite all networks and "friends."
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Mes derniers collages (sept.12) sont pris par une sorte de frénésie depuis ma visite de l’exposition sur l’art dit dégénéré allemand (cf. mon précédent post). Ce qui m’avait frappé dans ces œuvres, c’est la tourmente et la liberté vis-à-vis des formes. Je me rends compte que cela m’a donné une impulsion importante. Je ne me suis pas dit : Et maintenant, tu vas faire de l’expressionnisme. Non, c’est comme toujours à des sources souterraines que ma création se nourrit. C’est aussi une inflexion vers des œuvres plus « politiques », ou sociocritiques, surtout par le biais d’un humour noir. Je sais pourtant que cela ne sert à rien, que le la folie des hommes est un fait permanent, mais cela soulage. Il s’agit d’un commentaire, le côté moralisateur ne m’intéresse pas, car je ne sais pas si j’ai raison ou pas dans ce que je crois. De toute façon, je m’intéresse principalement au faire, à la forme qui jaillit devant moi et qui me surprend par ses connotations. Et quand je vois les « j’aime » sur Facebook, je reste songeur par rapport aux choix de ceux qui cliquent. Que voient-ils ? Que comprennent-ils ? Qu’est-ce qui motive leur clic ? Je ne saurais me défaire d’une légère mélancolie en songeant à cela. Le créateur est et reste un solitaire, malgré tous les réseaux et « amis ».
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