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I could comment a lot of collages, as the machine continues to run, but I choose a today’s collage. It shows a huge helmeted woman in her bath, as little men trying to join in. There is, of course, a mythological allusion here to the fountain of youth, of which this collage shows a piece taken from Cranach or his school. (This is not the one I cut up, but it is close). But for me, this is primarily a satire of our time in terms of desire to stay young. Everyone tries to avoid the ravages of age, often taking refuge in a "mental" age much younger than the actual one. Of course I would, too, grow old as little as possible, but preferably stay fit at my brain and joints, and not necessarily in my appearance. I do not try to enter the bathtub, drown in it my sense of reality (and ridiculous) to this goddess. In fact I feel the age I am, that's all. This is reality. And then, this goddess is helmeted herself, probably not to see the drowned (?) in the magical water , to ignore the consequences of her action.
for a bigger picture, click here.
I like this naive painting by Cranach , I always have. And what adds to my pleasure is that our house is near a village formerly called Youth.
Je pourrais commenter pas mal de collages, puisque la machine continue à tourner, mais je choisis un collage d’aujourd’hui. Il montre une gigantesque femme casquée dans son bain que de petits hommes cherchent à rejoindre. Il y a, évidemment, une allusion mythologique ici, au bain de jouvence, dont le collage montre un bout pris chez Cranach ou son école. Mais pour moi, il s’agit avant tout d’une satire de notre époque en ce qui concerne du désir de rester jeune. Tout le monde cherche à éviter les ravages de l’âge, souvent en se réfugiant dans un âge « mental » beaucoup plus jeune que l’âge réel. Bien sûr que je voudrais, moi aussi, vieillir le moins possible, mais de préférence rester en forme au niveau de mon cerveau et de mes articulations, pas forcément dans mon apparence. Je n’essaierai donc pas d’entrer dans le bain, d’y noyer mon sens de la réalité (et du ridicule) auprès de cette déesse. En fait je me sens l’âge que j’ai, voilà tout. C’est la réalité. Et puis, cette déesse est casquée elle-même, sans doute pour ne pas voir les noyés ( ?) dans l’eau magique, pour ignorer les conséquences de son action.
J’aime bien cette peinture bien naïve de Cranach, je l’aime depuis toujours. Et ce qui s’ajoute à mon plaisir, c’est le fait que notre maison se trouve près d’un village qui s’appelait autrefois Jouvence.
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