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The dark side
Some critics deplore the lack of beauty in contemporary art and regret the great paintings of the past (till the 19th c.). And I too admire a lot the beauty of a Veronesi painting for ex. But times have changed, advertisement and fashion have made their own the physical beauty, leaving to the painters the other side, the dark one, the world of deformation. But I must say that the ideal of human beauty is changing from one epoch to the other and that the ideal of the 18th c. seems to us as sophisticated or over done as our contemporary fashion photos.
To illustrate my idea, I’ll take the portrait of the Marquise de Noailles, painted by the French painter Largillière (1656-1746) which a relooked and which presents itself as a homogenous whole, with some allusion to mythology (Venus), painters (Poussin?) and social markers (wealth) etc.
The idea of joining a fashion photo isn’t very original indeed, but very efficient.
It accentuates the idea of the mirror that is present in the painting. The woman in the picture becomes more active, instead of being maintained in a traditional feminine role (hairstyle and clothes). The 2nd modification modernizes even more the picture (the hand, the step foreward).
The final version plays with the mirror reflection and the gesture of the new figure: does he wipe out the whole figure or the face only or does he want to clean it in order to make it neater or does he make a gesture of defense? There are many possibilities. Her just one: It’s the painter in front of his painting. He disposes only of half his own body (half of what painting can cover now). He tries to touch or grab beauty which escapes. Does he hold some pieces of gold in his right hand ? If yes, did he just receive them or will he offer them to the distant goddess who doesn’t need them ? I don’t know and will leave it to the onlooker.
Le côté obscur
Ce texte va traiter de la beauté et il est dédié à André M.
Certains critiques déplorent le manque de beauté dans les œuvres contemporaines, regardant d’un œil mouillé les peintures de la grande époque (jusqu’au 19e s.). Il est vrai que devant une peinture de Véronèse par ex. je reste moi-même béat d’admiration. Mais les temps ont changé, la publicité et la mode se sont emparés de la beauté physique, laissant aux artistes l’autre côté, le côté obscur de la déformation. Il est à noter cependant que l’idéal de beauté physique change avec les époques et que ce qui pouvait plaire au 18e s. nous semble aujourd’hui aussi surfait que les photos de mode.
Comme exemple, je prends la Marquise de Noailles, peinte par Largillière (1656-1846) et que je me suis mis à décaper pour la rénover qui se présente comme un tout homogène, avec des allusions mythologiques (Vénus), picturales (Poussin ?), des marqueurs sociaux (la richesse) etc.
L’idée de lui accoler une photo de mode n’est pas d’une grande originalité, mais très efficace, surtout qu’elle accentue l’idée du miroir qui est présent dans le tableau original. Le personnage féminin devient plus actif, autonome au lieu d’être cantonnée dans un rôle féminin (coiffure et chiffons). La 2e modification accentue encore ce modernisme (la main, le pas). La version finale joue sur l’effet miroir avec le geste du personnage : efface-t-il l’image, veut-il l’essuyer pour la rendre encore plus nette, se défend-il contre elle ? Beaucoup de possibles, dont voici l’une : C’est le peintre devant son tableau. Il ne lui reste que la moitié du corps (de la peinture), il tente d’attraper la beauté qui se dérobe. Tient-il des pièces d’or dans sa main droite ? Si oui, vient-il de les recevoir ou va-t-il les offrir à la déesse impassible qui n’en a point besoin ? Je ne sais pas et laisse deviner le spectateur.
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