« THE TRIAL | LEAVING MY FACES » |
After giving leave to my faces and being concentrated on the landscape, once I found my dear studio in Burgundy again, faces have returned, more monstrous and savage than ever. Certainly, the landscape gives me a rest, but only for a break. This is not disturbing to me, it only proves that I/it still have/has things to express through these figures. At the same time, I feel certain lightness in these pictures from a weekend, about the farcical aspect of the tragic - comedy of life.
What is amusing to note is that my studio in Burgundy multiplies my creativity: I'm fine since the room is better insulated from the heat; I listen to classical music relatively realistic level while working and I have a large table to work on several collages at once. After each weekend over there, I return with a dozen collages. That may be because our holidays there are now limited and my creativity adapts to the short stay.
How come the monsters returned? Just at the bend of a few illustrations devoted to Easter Island. One thing leading to another, the images are chained, the most explicit is one that diverts a Magritte painting. I could not help but think of Swift and ... Avatar, but especially remember my beloved painting of Henri Rousseau: The Sleeping Gypsy that I cherish from my childhood, because it symbolizes for me the dream and escape into serenity.
Le retour des monstres et des songes
Après avoir donné congé à mes visages et m`être concentré sur le paysage, une fois que j’ai retrouvé mon cher atelier, les visages sont revenus, plus monstrueux et sauvages que jamais. Décidément, le paysage m’offre une aire de repos, mais pour une pause seulement. Cela n’a rien de dérangeant pour moi, cela prouve seulement que j’ai (ou ça a) encore des choses à exprimer à travers ces figures. En même temps, je ressens une certaine légèreté dans ces images d’un week-end, comme si c’était du grand guignol dans la tragi – comédie de la vie.
Ce qui est amusant à noter, c’est que mon atelier de Bourgogne décuple ma créativité : j’y suis très bien depuis que la pièce est mieux isolée de la chaleur, j’y écoute de la musique classique en travaillant, à un niveau relativement réaliste et je dispose d’une grande table pour pouvoir travailler à plusieurs collages à la fois. Après chaque week-end passé là-bas, j’en reviens avec une dizaine de collages. C’est peut-être aussi parce que nos séjours là-bas sont dorénavant limités, ma créativité s’adapte à la brièveté du séjour.
Comment les monstres sont-ils revenus ? Tout simplement au détour de quelques illustrations consacrées à l’île de Pâques. Et de fil en aiguilles, les images se sont enchaînées, la plus explicite étant celle-ci qui détourne un tableau de Magritte. Je n’ai pu m’empêcher de penser à Swift et à … Avatar, mais surtout à mon tableau tant aimé du douanier Rousseau : La Bohémienne endormie que je chéris depuis mon enfance, car il symbolise pour moi le rêve et l’évasion dans la sérénité.
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