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Today, horizontally in the dentist's chair and lying flat, I imagined death, being in a coffin. The hands on the side, still on the narrow recliner. Perhaps it came to me because of the situation: there is indeed always something sad when you must resolve to see the inexorable wear of teeth, one of the most solid part of our bodies.
So I made a Surrealist collage, a mix between Dali and Magritte and the film In Time (Time out). It is very simple as composition: From Dali head and arms, from Magritte the idea to combine the front view with the view from behind, the rest having been gleaned from a magazine.
What does he tell us, this collage? That it is difficult to work on time or our time of life. Scientists are still groping to understand the mechanism. However, the result is clearly visible - it is the dial.
Looking at it, I feel melancholy, perhaps because the figurative "classic" painting is now so far in the past that it seems to vanish (the head), and what becomes hyper visible is the label that is printed on our bodies.
During the making of this collage, I wanted to put an arm instead of a needle, but I definitely prefer the current arrangement, with the hands behind, groping desperately to repair the invisible mechanism.
Le Temps
Aujourd’hui, à l’horizontale dans le fauteuil du dentiste et allongé à plat, je me suis imaginé mort, couché dans un cercueil. Les mains sur le côté, immobile sur l’étroite couche. Peut-être que cela m’est venu du fait de la situation : il y a en effet toujours quelque chose d’attristant lorsqu’on doit se résoudre à constater l’inexorable usure de ses dents, l’une des parties les plus solides de notre corps.
Du coup j’ai fait un collage surréaliste, un mix entre Dali et Magritte et le film Time Out. Il est très simple de fabrication comme de composition : de Dali la tête et les bras, de Magritte l’idée de combiner la vue de devant avec celle de derrière, le reste ayant été grappillé dans un magazine. Que nous dit-il, ce collage ? Qu’il est malaisé d’intervenir sur le temps, ou notre temps de vie. Les scientifiques tâtonnent encore pour comprendre le mécanisme. Pourtant, le résultat est bien visible – c’est le cadran.
A le regarder, j’éprouve de la mélancolie, peut-être aussi parce que la peinture figurative « classique » se situe maintenant si loin dans le passé qu’elle semble s’évanouir (la tête), et que ce qui devient hyper visible, c’est le label qui s’imprime sur nos corps.
En cours de collage, j’ai voulu mettre un bras à la place d’une des aiguilles, mais je préfère décidément l’arrangement actuel, avec des mains derrière le dos tâtonnant désespérément pour réparer le mécanisme invisible.
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